J’ai longtemps hésité à me livrer autant. Mais c’est cette histoire qui fait de moi la thérapeute que je suis aujourd’hui. Alors voilà.

Enfance triste et solitaire

J’ai grandi dans une famille digne de « Santa Barbara »  où le drame était très présent. Durant mon enfance, je n’ai manqué de rien mais mes parents n’étaient pas adéquats, chacun à sa façon dans ses blessures. J’ai eu de grosses difficultés scolaires ce qui m’a valu de subir du harcèlement à l’école jusqu’à 12 ans. Je n’ai rien osé dire à mes parents, j’avais peur de les décevoir. A cette époque, je me suis sentie extrêmement seule et triste.

Médecine de la parole

Mon intérêt pour la « médecine de la parole » (expression de Carol Anpo Wi relayée par Camille Sfez) ne date pas d’hier. Outre la pratique de l’écriture pour m’aider à traverser les épreuves de la vie, j’ai commencé mon parcours en faisant un master en psychologie, orientation industrielle et commerciale à l’Université libre de Bruxelles dont je suis sortie en 2005.

En sortant de mes études, j’étais psychologue mais, même si je sentais au fond de moi que je serais thérapeute un jour, j’estimais que je n’avais pas encore assez vécu pour prétendre aider les autres.

Deuil

Je voulais faire une thèse mais mon grand frère est décédé dans un accident de voiture et cela m’a soudain paru tellement absurde de me battre pour me faire accepter par le milieu universitaire que j’ai laissé tombé pour la « vraie vie ». J’en parle ici parce que ce deuil traumatique est clairement une des plus grandes blessures de ma vie et ce qui a guidé mon choix de travailler sur la thématique du deuil.
J’ai eu la chance d’être très vite engagée, en sortant de l’université, dans le secteur public pour travailler dans un projet qui me tient toujours énormément à cœur : valider les compétences des personnes n’ayant pas de diplôme.

Langage du corps

Tout allait bien dans ma vie : j’avais un bon job, j’avais rencontré un homme merveilleux pendant mes études et nous nous étions mariés, nous avions acheté une maison et fait un beau bébé. Toutes les cases étaient cochées. Mais, à 35 ans, j’ai commencé à avoir des douleurs neurologiques dans la jambe. Je me sentais vieille dans mon corps. J’étais complètement déconnecté de lui. Cette douleur, je le sais aujourd’hui, c’était le langage de mon corps. Il me signalait ce que je ne voulais pas voir. Je forçais, je n’étais pas alignée.

Résilience

Mon couple n’allait pas bien mais je ne voulais pas l’admettre. J’ai finalement été opérée d’une hernie discale après 1,5 ans de souffrance et d’errance médicale. Six mois plus tard, mon mari a eu le courage de me quitter. Je dis ça sans ironie. Je n’aurais jamais osé le faire car je pensais que je n’y arriverais jamais seule. A ce moment-là, pour la seconde fois de ma vie, mon monde s’est écroulé. Aujourd’hui, je sais que le papa de mon fils m’a fait un cadeau. J’étais au bord de la falaise et il m’a poussé dans le vide. Je n’ai pas eu d’autre choix que de déployer mes ailes pour m’envoler. A nouveau, si j’en parle ici, c’est parce que cette expérience a été le déclencheur de mon chemin et que je sais que je ne suis pas la seule à avoir suivi cette voie.

Intuition

En 2018, la médecine de la parole a fait son grand come-back dans ma vie lorsque que j’ai découvert « par hasard » (je ne crois plus au hasard depuis) les cercles de femmes auprès de Zoé Poirot alias Yena Tonantzin.  Quelques mois plus tard, une amie m’a offert un bracelet en jaspe polychrome en posant l’intention de me permettre de (re)contacter ma vraie nature. J’ai découvert la beauté du monde minéral, les énergies vibratoires et le pouvoir de l’intention. J’ai apprivoisé mon 1er oracle tout en affûtant mon intuition. J’ai emmené ma sœur dans un atelier de psychogénéalogie.

Sororité

En juillet 2020, après le 1er confinement dû au COVID, j’embarquais sans savoir à quoi m’attendre pour ma première retraite avec Zoé/Yena . Ce fut une révélation qui allait changer ma vie : la sororité, les cercles de femmes, les rituels, la magie, la beauté, la nature, la médecine du cacao, la médecine de l’utérus, le pouvoir des lignées, …

Soif d’apprendre

C’est à partir de là que j’ai compris que même si j’adorais mon travail en validation des compétences, j’étais appelé vers autre chose et j’ai commencé à me former. Vous trouverez le détail dans la section suivante intitulé « Mon parcours ».

Douleurs chroniques

Même si mon opération du dos a été un succès, les douleurs sont revenues. Autrement. Cela fait plus de 10 ans que je vis au quotidien avec des douleurs physiques plus ou moins invalidantes. Aujourd’hui, je sais qu’il s’agit de douleurs chroniques car mon système de la douleur a été déréglé. Ce lien corps-esprit est fondamental pour moi car il est le point de départ de mon chemin. Nous vivons trop souvent essentiellement dans notre mental. La société d’aujourd’hui nous impose un rythme qui nous coupe de nos sensations, de notre corps. C’est un sujet qui me tient à cœur car ce sont surtout les femmes qui en souffrent dans le silence. Par ailleurs, elles entrainent une certaine culpabilité quand on leur répète en boucle que c’est leur corps qui leur parle.

Développement personnel

Parallèlement, j’ai poursuivi mon chemin personnel en participant régulièrement à des cercles de femmes et des retraites.

Sur ce chemin personnel, j’ai rencontré la figure de Marie-Madeleine. Vous vous demandez peut-être ce que vient faire Marie-Madeleine dans tout cela ? La médecine des roses, Marie-Madeleine, Avalon, la Ste Baume, tout cela parle de la même chose : de retour à soi, son divin intérieur, sa souveraineté, peu importe comment vous l’appelez et c’est pour moi, le point de rencontre entre le chemin de croix de mon corps souffrant, mon intérêt pour les huiles et les pierres, pour le vibratoire et l’invisible. C’est important pour moi de le nommer car cela a profondément apaisé celle que j’étais et changé ma posture. C’est dans ces espaces que j’ai vraiment réussi à lâcher le contrôle et les attentes pour me laisser traverser par ce qui est. C’est dans ce chemin que j’ai touché la véritable bienveillance et l’amour inconditionnel. Pour soi ou pour les autres.

Audace

En octobre 2022, je me suis lancée comme indépendante complémentaire en créant “des mots pour des maux”. Depuis, je propose des accompagnements holistiques et des cercles de femmes.

Mon chemin illustre pourquoi mes sujets de prédilections sont importants pour moi : la connaissance et l’Amour de soi, le deuil et la séparation, les douleurs et les émotions, l’astrologie karmique et bientôt le transgénérationnel et les onctions/huiles.

Voilà une partie de ce qui colore mes accompagnements.